A 1 000 kilomètres au sud de Lima, Arequipa, la deuxième ville du Pérou se niche à 2 300 mètres d’altitude, au pied des volcans Misti , Picchu Picchu et Chachani.
Arequipa serait un nom aymara, signifiant « l’endroit derrière la montagne », à moins que ce ne soit une invitation inca : « Oui, restez… » Faut-il déjà voir dans ces traductions, les racines de la fierté caractéristique des Aréquipéniens ? Cet orgueil est tel que des habitants ont crée un « passeport » et même une monnaie, qu’ils montrent aux amis étrangers avec un sourire, entre arrogance et humour. Il est vrai qu’Arequipa a de quoi séduire. Sous un ciel presque toujours bleu, au cœur d’une oasis de verdure, elle est construite en pierre blanche volcanique, le sillar.
La plus grande surprise est pourtant à venir : le couvent Santa Catalina, véritable ville dans la ville et joyau de l’art colonial métis, avec ses 20 000m2 de monuments, de places, de ruelles, de cloîtres et de couleurs ! Arequipa s’enorgueillit enfin d’être au centre d’une région exceptionnelle, recelant des canyons parmi les plus profonds de la planète, des volcans en activité, des sources thermales, des montagnes à la beauté désertique… C’est d’ailleurs au sommet d’un des glaciers (l’Ampato, à 6 280 mètres) que fut découverte en 1995 une des personnalités majeures d’Arequipa : la princesse des glaces ou momie Juanita. Cette jeune Inca de 14 ans fut mise au jour, intacte, quelque 500 ans après avoir été sacrifiée.
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